Avec cette histoire qui n'est ni une adaptation fidèle, ni une vraie réinterprétation du récit biblique, Aronofsky hésite entre le blockbuster hollywoodien et la réflexion métaphysique, ce qui donne au final un film bancal, qui laisse une impression mitigée.
Visuellement ça tient la route, les paysages tantôt désolés, tantôt verdoyants de la terre d'après la chute reflètent bien le manichéisme qui sous-tend tout le film, et il y a quelques belles trouvailles de mise en scène. Pourtant ça reste long, assez chiant parfois, et Russel Crowe, comme d'habitude aussi expressif qu'une huître, ne relève pas le niveau.
Un mercredi soir au Kinépolis, avec 0 films sous-titrés disponibles, il y avait pire à voir que ce Noé. J'étais même plutôt pas mécontent de l'avoir vu. Surtout, j'etais content que la fin arrive pour aller me pieuter.
Faudra aussi qu'on m'eplique la présence de ces faux Ents en basalte, rien à voir avec la choucroute.