Nous sommes en face de Noël Herpe qui fait une bi-analyse de sa vie et de ses fantasmes, la source de son travail d’écrivain et de cinéaste.
Après avoir écrit un livre sur sa relation père-fils, Noël invite sa mère à ses côtés pour établir un double portrait de lui-même sur le divan disposé en face de la caméra d’Arthur Dreyfus.
Entre déballages personnelles, quiproquos et nombreux aveux sur l’histoire de Noël, c’est dans l’émotion qu’avec nos deux protagoniste nous nous retrouvons entre le « tout dire » et « tout se dire ».
J’ai beaucoup aimé ce documentaire de part justement, les nombreux désaccords entre mère et fils, d’autant plus que le fait d’afficher, de mettre « les choses au point », je trouve cela touchant. En tant que spectateur, c’est autant dans le rire que dans la nostalgie partagée que je me départage.
Le Temps dans ce documentaire de Dreyfus se ressent envers la vie de Noël, illustrées par les nombreuses photographies et vidéos des protagonistes. L’image nous remémore d’autant plus que la mémoire.