Nos enfants nous accuseront... d'en faire trop!
Le fond est vraiment intéressant: consommer du bio comme volonté de créer une filière, de protéger la terre, le métier de paysan et plus généralement notre patrimoine terre. Pour les infos, claires et précise, ça fonctionne.
La forme est "too much": le publi-reportage sur les Cévennes, pathos assez rude sur les malades du cancer, l'école idéale, les enfants qui "adorent" la salade bio, le chanson de Yannick Noa "aux arbres citoyens" apprise par cœur par les même pauvres enfants, le politique qui n'a pas peur de se mettre du monde à dos ou de payer plus cher pour pouvoir passer au bio, les champs de coquelicots ou gambades les toujours pauvres enfants ou le pont du Gard (ou les fameux enfants prennent une leçon de vie)... Tout est bon, et de manière plutôt maladroite, pour faire passer le message.
Heureusement que je connaissais déjà le message en question, sinon j'aurai sans doute laissé tomber, dépité par la lourdeur du traitement.