Déjà, je tiens à préciser que l'on parle quand même de l'un de mes films préférés. Pourtant même si je passe un agréable moment devant un film, il y en a très peu dont je me souvienne. Il faut qu'il laisse une marque, une empreinte indélébile pour que ma mémoire de poisson rouge s'en souvienne.. Surtout après 3 ans quoi !
C'est l'histoire d'un premier et dernier amour, une histoire magique à double tranchants. Intense mais limitée dans le temps car ils sont atteints tous deux d'un cancer.
De ce fait, ce qui peut sembler être une histoire d'amour finalement assez classique ne l'est jamais vraiment parce que même si on est tous des êtres éphémères, on s'attend rarement à mourir adolescents. Eux doivent l'affronter maintenant, ils sont conscients de la fatalité: ils savent qu'ils sont condamnés. A chaque instant, l'idylle peut s'interrompre et nous laisser suffoquer devant cette dure réalité. Et vivre ou revivre ce qu'est réellement la douleur de perdre quelqu'un mais.. Plutôt que d'être vu de manière tragique Nos Étoiles Contraires, parvient à approcher le sujet avec beaucoup de légèreté. On a bien compris que c'était un sujet grave mais c'est leur histoire et Hazel nous la partage tel qu'ils l'ont vécus. Même la mort ne les a pas séparé. La logique voudrait que ce soit Hazel qui meurt avant Augustus vu qu'elle est en phase terminale mais il s'avère que la vie peut se montrer incroyablement ironique, celui qui va mourir en premier c'est Augustus et hélas de manière pathétique. Mais vous savez quoi c'est pour le mieux, c'est ce qui fait l'authenticité de cette œuvre. Sans artifices, car elle n'en a nul besoin, l'histoire se suffit à elle-même.