Dès le début on sait quel sera le destin de nos deux protagonistes, Hazel & Gus, destin forcément tragique. Hazel Grace est atteinte d'un cancer de la thyroïde au stade 4, autant dire qu'elle n'a aucune chance de s'en sortir bien qu'un médicament ait réussi à stopper l'évolution de la maladie. Pour l'aider à supporter la maladie, ses parents décident de l'inscrire dans un groupe de soutien pour jeunes personnes atteintes du cancer où elle fait la connaissance d'Augustus qui est atteint d'ostéosarcome, une tumeur qui apparaît généralement au niveau du genou. Il a d'ailleurs perdu la moitié de sa jambe il y a un an.
La rencontre est pour moi un des pires moments du film, c'est vraiment décrit comme une amourette d'adolescents absolument pas crédible. Je vais sûrement en décevoir beaucoup mais pour moi, ce film n'est pas extraordinaire, il se regarde je dirais.
Tout d'abord, j'ai vraiment du mal avec Shailene Woodley, j'ai été déçue par son jeu dans Divergent et ça a également été le cas pour Nos étoiles contraires. À certains moments je la trouvais plutôt convaincante et à d'autres elle me sortait par les yeux. Par contre, j'ai été assez surprise par Ansel Elgort, je l'ai vu dans plusieurs films récemment (La Vengeance de Carrie et Divergent) où il ne m'a pas du tout éblouie, pour dire la vérité, il ne m'a absolument pas marqué. Dans Nos étoiles contraires, c'est différent, son jeu est bon, rafraichissant. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le thème de l'oubli qui revient tout au long du film. Pour le coup, j'ai trouvé ça très bien d'explorer ce sujet, que se passera-t-il quand ils mourront ?
Ils savent que c'est inévitable et ils ne se soucient que d'une chose : le souvenir.
Gus veut marquer le monde de son emprunte, il veut vivre. Hazel aussi, mais pas de la même façon, elle voit plus le monde de façon réservée, presque cachée. Au début on la voit vraiment comme une personne solitaire, résignée qui a accepté son destin. L'optimisme de Gus permet de ne pas sombrer dans le mélo, ce qui est un bon point pour ce genre d'histoire.
L'histoire de John Green est d'après moi une bonne histoire, cependant, le problème est que comme d'habitude l'adaptation au cinéma existe pour se faire encore plus d'argent - quoi de mieux que le profit ? - du coup on finit le film avec ce petit goût amer dans la bouche. Tout est fait pour faire pleurer dans les chaumières, et c'est bien dommage. Néanmoins certaines scènes restent très bonnes, comme celle où Hazel doit écrire son discours pour l'enterrement de Gus, non mais par contre quel genre de personne demande à celle qu'il aime de faire ça ? C'est juste trop horrible.
La scène dans l'église est pour moi une des plus touchantes, elle est riche en émotion, et je dois bien avouer que le petit discours d'Isaac, le meilleur ami de Gus m'a vraiment touché, ça nous permet de ne pas être seulement enfermé dans l'histoire d'amour entre Gus et Hazel. Tout comme la scène à Amsterdam quand ils vont visiter la cachette d’Anne Frank, en soi, je la trouve un peu trop surfaite mais j’y ai compris un message tout autre, celui qu’ils seront toujours là l’un pour l’autre, jusqu’à la fin, jusqu’à ce que la mort les sépare. J’y ai vu de l’espoir, une belle image de la vie pour deux personnes au bord de la mort.
N'hésitez pas à aller voir ma critique complète sur le blog : http://allaroundthecorner.blogspot.fr/2014/09/lavenue-du-cinema-6-nos-etoiles.html