Adapté du roman de John Green, ce film relate l'histoire d'amour atypique d'Hazel Grace Lancaster (Shailene Woodley) et de Gus Waters (Ansel Elgort), deux adolescents malades. Destiné plutôt pour des adolescents à première vue, on peut trouver surprenant en s'y penchant de plus près que ce film peut également être destiné pour de jeunes adultes. Ce film comporte un humour assez décalé à l'inverse de ce que nous pouvons croire. La rencontre des deux adolescents est elle-même assez originale, puisque les deux adolescents se sont rencontrés lors d'une réunion d'un groupe de soutien pour malades atteint du cancer.
Ayant lu le livre, je peux assurément affirmer que le film est fidèle au bouquin. Etant donné la lourdeur du sujet abordé qui est donc le cancer, sujet assez délicat, le film le traite de façon intelligente et profonde sans tomber dans le mélodrame. Certes, après lecture du synopsis, on peut s'attendre à un film prévisible comme on en voit tant, mais si on lui donne sa chance, on se rend compte que le traitement n'a rien de banal et d'attendu. Mais ce n'est pas pour autant que l'émotion n'est pas là ; au contraire, elle est bien présente, et ce, tout au long du film. Nous pouvons noter, parallèlement, que les acteurs sont très bon ; entre une Shailene Woodley qui provoque en nous une certaine empathie, et un Ansel Elgort qui nous montre au fur et à mesure du film qu'il peut s'adapter à une large palette de jeu au vu de l'évolution de son personnage.Ce film, dépourvu des niaiseries habituelles dont son dotés couramment les films de ce genre, est surtout perçu comme un hymne à la vie, nous apprend qu'il faut profiter de la vie tant qu'il nous reste encore du temps.