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Diffusé à la télévision en France, mais sorti en salles ailleurs, Nothing like a Dame est un documentaire sur quatre grandes actrices anglaises qui ont marqué de leur présence le théatre, puis le cinéma, dès les années 1950. On parle tout de même de Judi Dench, Maggie Smith, Joan Plowright et Eileen Atkins.
Elles sont réunies dans le jardin d'une belle maison anglaise puis, quand la pluie se met à arriver, la conversation continue à l'intérieur, le tout sur le ton de la confidence et des souvenirs dont le moins que l'on puisse dire est que je me suis régalé.


On sent l'amitié entre les quatre femmes, dont certaines ont travaillé à plusieurs reprises ensemble, mais ce qui revient surtout, c'est le théatre. Un amour inconsidéré pour les textes, ceux de Shakespeare en particulier, qui font qu'elles vont toutes commencer leurs carrières très jeunes à un rythme effréné, jusqu'à une pièce par semaine. Mais si au fond, elles joueront dans des films, ça sera toujours le théatre qui sera privilégié ; ainsi, Judi Dench ne démarrera vraiment au cinéma que dans les années 1980, alors qu'elle a plus de cinquante ans, tout comme Joan Plowright qu'on a repérée dans Equus et Eileen Atkins dans des tas de seconds rôles. Il reste le cas Maggie Smith qui a déjà explosé dès les années 1960, avec deux Oscars à la clé.


Là où le documentaire pourrait être ennuyeux en égrenant uniquement des souvenirs, il est souvent émaillé de la gentillesse de ces dames, parfois coquines, parfois vachards (sur le fait que la plupart portent des appareils auditifs), mélancoliques sur la naissance leurs enfants, voire graves quand elles évoquent la mort. Mais le ton est souvent celui de la bonne humeur, notamment une Maggie Smith qui maitrise à la perfection l'humour à froid. On a aussi droit à des interventions de l'équipe technique, qui prend en photo les actrices, qui peuvent converser en duo, ou ces dernières insulter le réalisateur.
Mais il y a surtout énormément extraits de leurs performances sur scène, où les pièces anglaises étaient souvent filmées. Même si c'est assez court, souvent filmé en gros plan, on sent tout de même la puissance des interprétations des actrices, et on aperçoit même Laurence Olivier, qui fut par ailleurs le mari de Joan Plowright durant près de trente ans.


Même si au fond le cinéma reste peu abordé, cela montre encore une fois la passion de ces femmes pour le théatre, mais plus encore, le documentaire montre en fait la joie pour chacune d'être encore là, à un âge avancé, à parler de leurs souvenirs, le tout de manière enjoué.

Boubakar
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le 2 août 2020

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