Dans Noura rêve, Hinde Boujemaa aborde un sujet délicat, voire tabou en Tunisie. Autour de son personnage principal, Noura interprétée à l’écran par Hind Sabri, coupable d’adultère, la réalisatrice noue une intrigue dont la narration semble placée sous l’influence d’Asghar Farhadi. Nous reconnaissons dans ce premier long-métrage de fiction quelques procédés dont le cinéaste iranien avait fait un brillant usage dans A propos d’Elly (2009) et Une séparation (2011) notamment. La complexité de Noura rêve n’est certes pas du niveau de celle de ces films-modèles, mais les qualités d’écriture et de mise en scène de la scénariste-réalisatrice belgo-tunisienne n’en demeurent pas moins appréciables. Lire la critique complète.