un film qui nous rappelle ce cinéma indépendant nord-américain sincère et sans prétention des années 90 celui de Derek Jarman, Todd Haynes, Gus Van Sant, Tom Kalin y Gregg Araki et avec cefilmaurait bien pu faire partie de ce que l'o, appelait à l'époque le New Queer Cinema; des films à très petit budget, mais avec des histoires honnêtes mettant en vedette des hommes et des femmes qui rient, pleurent, aiment, travaillent et, finalement, vivent comme chacun d'entre nous.
Cela peut paraître banal mais c'est la première fois qu'un tel film est fait en Colombie.
"Nowhere" est le premier long métrage des frères David et Francisco Salazar, issus du monde de la publicité et d'Internet. Leur film réalisé aborde ce moment de la vie d'Adrián et Sebastián, avec simplicité et tendresse .Il n'y a pas ici de mélodrame exagéré ou de dialogues grandiloquents. Juste une histoire d'amour qui se focalise sur le conflit de jeunes immigrés qui cherchent un avenir loin de leur lieu de naissance et de l'intolérance envers leur orientation sexuelle, (quelque chose qui reste ancré dans de nombreuses familles en Amérique latine).C'est son honnêteté et sa franchise qui font de Nowhereun beau films colombiens. La fin est triste comme seule la vraie vie sait l'être. (Je pense à "nos plus belles années " avec Redford et Streisand...)