Chapitre premier : Rouge.
Bien le bonsoir chère lectrice, cher lecteur, te voilà devant ce qui devrait être ma critique de la seconde partie du dernier film de Lars Von Trier.
Né Lars Trier, le trente avril de l'an mil neuf cent cinquante six à København, dans le royaume du Danmark, qui est le plus petit pays scandinave.
Le Danemark qui dominait, fut un temps le royaume d'Angleterre. Par exemple.
Contrairement à Lars pas tout le monde n'a eu la chance d'avoir des parents communistes.
Le communisme, Vladimir Ilitch t'en parlerait mieux que moi, mais malheureusement il est décédé il y a à peine plus de quatre vingt dix ans, à neuf jours près.
Le von est donc un ajout personnel pour faire comme Bernard, ou moi même en choisissant mon pseudo pour le réseau social de Mark.
En quatre vingt deux, avec ses films d'école, il se fait remarquer.
Il n'a que vingt six ans.
Cinq fois cinq plus un ou sept plus huit plus neuf plus dix moins deux fois quatre.
Avec un pote il fonde un mouvement pour dire merde au beau cinéma, parce que faire du cinéma c'est devenu trop arty et que rien n'est plus intéressant que la matière brute, après tout si ton scénario est bon, nul besoin d'une belle lumière. Et sur ce point nous reviendrons peut être dans un des chapitres suivants.
Le Dogme95 est né, et Harmony Korine (qui a collaboré avec Macauley Culkin et écrit les paroles d'une chanson de Björk, elle aussi Scandinave dans un sens plus large) s'en servira pour son film, Julien Donkey Boy où il fait tourner Chloë Sevigny, avec qui il a eu une relation amoureuse.
Aux dernières nouvelles, Lars de Trier n'est pas décédé.
Chapitre second : Rose.
Carré.
Pornographie.
Chair.
Saumon.
Bonbon.
Epines.
Pinnes.
Flamant.
Pinkie Pie.
Lèvres.
Jambon.
Corail.
Blossom (Belle si tu préfère).
Pamplemousse.
Toulouse.
Socialiste.
253, 108, 158.
Chapitre un 1 + 2 : Vert ou la rage de dire.
Lars, j'ai honte. Hier soir tu m'as humilié, je crois qu'il n'y a pas d'autre mot possible.
Rends toi compte, enfoiré, rends toi compte, dès le premier janvier j'avais trainé Amory et Guyness, bien que ce dernier fut plus consentant, pour voir ton dernier film, ou du moins sa première partie. J'avais une confiance aveugle en toi, mais c'est certainement parce que je n'ai pas vu assez de film de toi pour ma faire une véritable idée de ce dont tu es capable.
Amory avait détesté et n'avait pas écrit quoi que ce soit sur cette moitié de film. Guyness, qui est plus joueur, tu l'as compris, avait pas trop saqué le truc, et sentais comme moi la possibilité d'un mieux pour la seconde partie.
Moi, trop naïf, trop con oui, j'avais noté plus large que du xxl, maintenu dans l'espoir sans faille que ta seconde partie aller casser la baraque. Genre : grave.
J'ai honte parce que hier, j'ai entrevu une copine sur Aix avant ton autre moitié de film et que pour voir la seconde partie en ma compagnie, elle a dû voir, bien évidemment, la première partie.
Le panneau, cette fausse excuse pour te dédouaner de ton propre travail, qui tronqué par la censure perdrait de sa saveur, de son propos, de sa profondeur? Mais serait ce du foutage de gueule mon bon Lars? Tu t'en laverais les mains? Tu chie une deuxième partie de cet acabit, mais pour ainsi dire c'est pas ton film.
J'avais, nous avions, flairé ton coup marketing c'est sûr, la vente de dvd assurée sans user de pub a posteriori. J'ai la nette impression que comme je viens de le dire, c'est plus un acte de lâcheté qu'autre chose ce putain de panneau en introduction à tes deux parties qui s'annulent l'une l'autre. Cette souffrance que tu nous inflige pendant deux heures, nous sommes venus la chercher, candides, mais nous ne pensions pas que nous regretterions la première partie. À ce point c'en est troublant.
Mais en sortant de la salle j'étais abasourdi, embarrassé devant tant de bêtise, de sabordage, de provocation gratuite.
Chapitre quarte : Jaune, ou je suis noir pas black, parce qu'un black c'est un noir gentil qui joue du saxo.
Nigga what?
Le personnage juif, athé, anti-sioniste mais pas anti-sémite, on l'avait déjà senti passé, degré de subtilité moins un. Mais là mon pote t'y a été un peu avec la grosse massue du fuck la bienséance, et le politiquement correct.
Ah bah oui la liberté d'expression. C'est vrai et puis call a spade a spade, c'est certain. Nègre c'est tellement peu connoté. Noir c'est coloré. Africain c'est trop vague, on parle d'un continent quand même.
The dangerous men, des noirs, dealers? Poncifs, clichés, stéréotypes?
Et puis les mecs, des terreurs, des violents... Putain.
Et les Nègres ça fait fantasmer toutes les femmes, avec leur grosses bites. Un peu comme la prostitution est une fantasme commun à toutes les femmes. La même.
Les cinq pour cent.
Déjà quand Seligman explique à Joe que les femmes de sa vision resultant de son orgasme spontané n'étaient rien de moins que la crème de la cyprine de la nymphomanie Historique, juste après cette mise en scène, l'embarras pointait le bout de son vier, le nez étant trop chaste ici, puis tu passe une nouvelle "couche" avec le chapitre des hommes dangereux, mais tu nous fini tout ça au polish, en insérant une superbe réflexion sur ces pauvres pédophiles qui subissent leur sexualité et qui arrive à la contenir parce qu'eux aussi, ils ont conscience que c'est mal.
"Parce que c'est mal!" disait alors Faith dans le corps de Buffy.
Alors oui, tu t'es bien gardé de faire intervenir Seligman sur les mœurs d'antan, la Cité, Platon et le reste, bien qu'il était plus bavard sur Achille.
J'avoue ce fut le moment du blocage. La goûte d'eau, la pression qui fait sauter le couvercle, la connerie de trop, l'insulte.
Et la Gainsbourg débite son texte sans broncher.
L'embarras devient colère. Et je ruminerais jusqu'à ce soir.
Chapitre précédent le chapitre six : Bleu.
Heureusement, dans tout ça on trouve encore quelque chose à sauver. La partie avec Jamie Bell, ou sans beauté les coups pleuvent, les fouets claquent dans l'air, déchirent les tissus, meurtrissent la chair. Mouiller bien entendu, jouir pas encore ou certainement pas avec une bite dans la chatte.
Il y a bien quelques images réussies, des acteurs qui font leur taf à défaut d'avoir fait le tien quand il aurait fallu prendre tes responsabilités, refuser la censure, couper ton film en deux pourquoi pas, mais ne pas profiter à la fois d'une meilleure exploitation en salle et d'un boost sur les futures ventes en dur de ton film si tant est qu'il y ait des personnes souhaitant s'infliger une heure et demi de plus et de te voir, qui sait, te ridiculiser encore plus dans cet exercice de porno clairement raté. Tu as trop regardé Anita, Lars, et pas assez Miss Jones...
Chapitre dernier : Rainbow Dash, l'arc en ciel courageux.
Moi aussi je peux faire du concept mon con, moi aussi Lars je peux. Je peux même le faire sans saisir le potentiel du titre de mon dernier chapitre, sans avoir vu que ça pouvait renvoyer à ma petite personne, j'avais choisi Rainbow Dash pour l'arc en ciel forcement, et parce que je voulais conclure sur une citation homophobe, pour donner moi aussi dans le politiquement incorrect, dans la liberté d'expression qui est sans cesse bafouée par les corses franc maçon sionistes d'Arménie. Choisir cette citation homophobe pour renvoyer directement à l'incongruité de mon titre.
J'ai écris cette critique sur plus de trois heures, en témoignerai le texto que j'ai envoyé à Guyness. Trois heures pendant lesquelles j'ai cuisiné, fait rire ma petite dernière qui a une gastro, menacé ma grande de lui coller une baffe si elle ne se bougeait pas le cul pour ranger ses jouets, il m'a fallu être patient, ne pas perdre le fil de ma critique, repenser à ton film. Trois heures qui ne furent donc pas de tout repos. Mais voilà j'ai fini. Et pour finir je vais conseiller, comme je l'ai fait hier soir avec Guyness, à toutes celles et ceux qui ne t'aiment pas de regarder 5 obstructions, parce qu'au moins, ils ne risquent pas de voir à quel point tu peux être imbuvable.
Sans rancune enfoiré!
xoxo.
Ô pédérastes incompréhensibles, ce n’est pas moi qui lancerai des injures à votre grande dégradation ; ce n’est pas moi qui viendrai jeter le mépris sur votre anus infundibuliforme. — (Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant V)
Je dédicace cette critique à Seigneur Ao, Amory, Dream, Benjicoq et à celle et ceux qui ont écrit des critiques laudatives et accordé des notes comme 8, 9 ou 10.