C'est sur des sons brésiliens que s'ouvre le film autant dire qu'il est étrange et non coutumier d’entendre de tels sonorités dans un western spaghetti, mais ce mélange marche fort bien à l'écran. Un groupe de bandits attablés dans la taverne du village se retrouve encerclé par des soldats qui leur somme de sortir, s'ils ne s'exécutent pas c'est tout le monde qui sera tué. Bien que l'homme à la tête des bandits réponde aux exigences du général les soldats les tueront, puis ils tueront tout le monde. Enfin tout monde sauf Tomas Milan qui n'aura qu’une envie se venger de la mort de son père et de sa vache.
L'histoire est celle d'hommes européens venues exploité les richesses du sol du brésil en expropriant les locaux. Le film repose bien sur un fond, mais l’ensemble reste un peu mou tout de même, il ne se passe pas grand chose. Pourtant le réalisateur et les scénaristes regroupent tout un tas d’éléments que l'on retrouve dans les westerns spaghettis de ce genre, mais ça n'est pas aussi bon que certains autres films. L'image n'est pourtant pas moche, les cadrages sont bons, mais le montage lui est trop abrupte, il passe d'une scène à l'autre sans ménagement. Lors du final qui se passe dans une raffinerie le décor bien qu'il ai une cohérence scénaristique n'est absolument pas raccord sur le plan visuel, le matériel est bien trop moderne pour croire que tout cela se passe au temps de cowboys. On voit même un gyrophare derrière Tomas Milan, bon il est éteins mais il est tout de même là. O Cangaceiro est une petite série b qui est loin d’être immonde mais qui n'est pas mémorable non plus. Ça se regarde et ça s’oublie presque aussi rapidement.