Ce n'est pas faute d'avoir voulu le voir, ce film. J'ai commencé par des galères d'UGC. Hier, je demande la salle 23, donc le film, et au dessus des salles, l'affichage était différent. Gentil et mouton, je suis l'affichage au dessus des salles, et vais donc dans la 22. J'attends, j'attends. Démarrent les pubs, le générique. Jamel Debouzze. Ah bon ? Encore ? Et merde, c'est Indigènes. Je ressors, avec une petite poignée de gens. On regarde au dessus des salles, ça avait été changé. Ô Jérusalem, salle 23. Argh, les boules. Trop tard, le film est commencé depuis 20 minutes. Du coup ce matin, salle 23, coûte que coûte. Et pas déçu...
Le film est interessant pour l'éclairage qu'il apporte sur l'Histoire. Décidemment, je n'écoutais rien au lycée, je me rattrape pas mal grâce au cinéma et à la littérature. On suit l'histoire d'une amitié entre un juif et un palestinien, qui se crée dans l'amérique d'après guerre, se déchire avec la création de l'Etat d'Israël, se retrouve et s'affronte une dernière fois. Une amitié que même la guerre n'aura pas su défaire.
Evidemment, on se laisse aller dans la douce persécution du peuple juif, on nous rappelle le nazisme, puis ensuite les méchants arabes. On fait genre "bon nous aussi, on est pas toujours des gentils hein", en nous montrant un massacre de l'Irgoun. Globalement, à la fin du film, on a l'impression qu'on va demander notre soutien à Israël.
Quand on sait comment Israël se comporte aujourd'hui avec la Palestine, et vice-versa, le film est interessant pour deux choses : comprendre, d'une part, et se dire que putain, pffff, on en a pas fini.