S’ils ont toujours plus de dix tours dans leur sac, les gentlemen cambrioleurs nous (re)jouent, peu ou prou, la même partition. Bâti autour d’un postulat innovant - la vengeance -, rien de bien neuf en vérité côté scénario et mise en scène. Quelques bons moments, c’est indéniable, mais le feu sacré, déjà malmené dans l’épisode précédent, n’est plus de la partie. Le charisme des comédiens, lui, demeure plus que jamais l’arme de séduction massive de Soderbergh le roublard.
Clin D'œil :
Julia Roberts et Catherine Zeta-Jones n’étant plus de l’aventure, Ellen Barkin, une cinquantaine de films à son actif, dont Dans la peau d’une blonde et Las Vegas Parano, a rejoint ce casting cinq étoiles. Dans le rôle d’Abigail Sponder, le bras droit de Willy Bank, l’actrice a eu le plaisir de retrouver Al Pacino avec qui elle avait joué, dix-huit ans auparavant, dans Mélodie pour un meurtre.