Un film très (trop) politique et peu passionnant...
"200 ans après, après la conquêt de 1760 du Québec par l'armée anglaise, des québecquois prennent les armes pour l'indépendance de leur pays. Le Front de la Liberation du Québec renouant avec la lutte des patriotes de 1937, passe à l'action armée attaques des casernes, vols d'armes et explosifs, hold-up de financements, dynamitages, etc....
Années après années, vagues après vagues, les réseaux du FQ sont démantelés par la Police pour renaître aussitôt.
Ce film raconte une histoire vécue, basée non pas sur une reconstitution d'époque mais sur le respect des faits et des hommes..."
Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Pierre Falardeau dans le préambule de son film flanqué d'un générique bien peu étoffé...
C'est ainsi qu'en plein cœur de la crise d'Octobre de 1970, cinq felquistes de la cellule Chénier enlèvent le ministre du Travail et de l'Immigration Pierre Laporte, afin de forcer le gouvernement à négocier la libération des prisonniers, afin de forcer le gouvernement à libérer des souverainistes du FLQ dont ils affichent sur la porte de leur camp retranché.....
On va vivre cette séquestration mais la partie semble perdue d'avance. Régle absolue envers ceux qui kidnappent quelqu'un, ne pas céder mais jouer la guerre des nerfs... Curieux que le FLQ ne le sache pas...
Ca aurait pu être passionnant, c'est lugubre !
On pense avoir à faire à des terroristes assoiffés de sang, on dirait qu'on à en face de nous les pieds nickelés... Qui semblent au fil du temps ne pas maîtriser leurs nerfs, pleurent comme des mômes.... Et ne savent trop quoi faire de leur embarrassant otage...
On subit la claustrophobie de la geôle et chose qui n'arrange rien à l'affaire, l'accent des protagonistes conduit à ce qu'on ne comprenne pas un traître mot des discussions...
Ca finit par devenir ennuyeux alors qu'on était censé angoisser ! Un sous-titrage eut été bienvenu, hélas... Comme ces flash-back que je déteste !
Les acteurs ne m'ont pas trop convaincus, et on doit se contenter d'une fin récitée alors qu'elle eut pu donner un peu de nerf à notre longue et agaçante vision du film...
Bon, il est vrai que le tournage et la réalisation de ce récit n'ont pas été un long fleuve tranquille, mais je n'ai pas adhéré...
Albert Camus avait signé cet épilogue : "Nécessaire et injustifiable"
Je ne vous en dirai pas plus mais j'ai été déçu : je ml'attendais à bien mieux ! ce film ne me paraît pas avoir été distribué en France.
Alors, là encore, était-ce bien nécessaire d'évoquer le fanatisme aveugle ?
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TV5 Monde le 28.10.2024-
corps du ministre dans le coffre arrière d'une automobile. Que s'est-il passé ?