OH BOY est un film en noir et blanc réalisé par Jan Ole Gerster, dont le rôle principal est détenu par son ami Tom Schilling.
Au cœur de la capitale allemande, le héros se confronte à lui-même autant qu’aux rencontres étranges et absurdes faites tout le long du film, rythmées par des musiques aux notes plus descriptives que les mots.
Tantôt tristes ou tantôt brutales, elles éveillent chez le spectateur et le protagoniste des sensations multiples, rehaussées plus encore par le contraste des images en noir et blanc.
La grandeur de la ville et la solitude de Niko s’affrontent ; alors que le capitalisme et l’égoïsme de tout chacun s’immiscent dans les rues et dans les âmes, il y a derrière quelques portes des histoires étouffées, des souvenirs poignants.
Tous ont recours à des subterfuges pour masquer une douleur toujours brûlante, qui plongent les personnages dans un mensonge sinistre, alors même que le héros vagabonde à la recherche de la finalité d’une vie.
Telle une pièce de théâtre, le film implique chaque personnage comme une nécessité pour permettre au protagoniste de se relever.
La problématique posée par la solitude de l’individu au sein de la communauté, dénonce sans filtre l’insociable sociabilité de l’homme et à travers cette véritable pièce de spectacle nous adoptons des points de vue multiple pour réduire nos impasses mentales à des causes des conséquences.

billybillybillye
7

Créée

le 1 oct. 2019

Modifiée

le 7 oct. 2019

Critique lue 115 fois

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