La belle et les bêtes
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Des cinéastes venant de Corée du Sud ont commencé à se créer depuis plusieurs années, une certaine popularité. D'abords critique mondialement, et économiquement chez eux.
Deuxième co-production américaine de Bong Joon Ho après Snowpiercer (<3 ), Le film parle d'Okja parle d'un énorme concours, organisé par une entreprise. Plusieurs cochons géants ont été envoyé à différents agriculteurs, qui s'en sont occupé pendant plusieurs années. Le grand gagnant, finalement, est en Corée du Sud, où Okja ( le nom du cochon) a grandis avec Mija, la petite fille de l'agriculteur. Cependant, Okja doit être emmené à New York, pour ne plus revenir, ce que refuse Mija, qui fera tout pour la sauver.
Si The Host parlait écologisme à travers sa créature, crée par la pollution humaine,on tend plus ici dans la protection animale et contre son exploitation.
Le film prend le temps ( 30 minutes) à mettre en avant la relation Okja/Mija, pour qu'on ressente l'importance qu'à Okja pour Mija, et dont on ressentira l'empathie tout le long du film. Les effets spéciaux utilisé pour Okja sont bon, notamment pour montrer qu'elle ressent les choses.
Pour le reste des personnages, ils s'en sortent à divers degrés, même si face à un Jake Gyllenhaal à fond dans son rôle et qui est goldé.
Côté narration, on retrouve ci et là des touches d'humour qui me font penser à The Host, mais en majorité, cela reste sérieux et manichéen dans l'ensemble. Cependant, cela reste rythmé et bien foutu, avec de bonne compositions dans la musique et la réalisation.
Mais Okja brille par sa fin; je parlais de manichéisme, mais la fin ne l'est pas ; ne tombant pas dans la happy end forcé ou l'inverse, on arrive à une fin qui ne résous que l'intrigue. Ce goût amer laissé à la fin, c'est à nous de la changer.
Tout comme le CNC qui devrait laisser le film sortir en salle pour sensibiliser un maximum de monde, au lieu de vivre dans un autre temps.
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Créée
le 29 juin 2017
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