Parfait film pour enfant bloqué dans son pays numéro 4535

"Omae Umasou da na" trainé sur mon disque dur depuis au moins 3 ans après avoir vu notamment sur twitter les américains s'extasier dessus, je savais pas trop a quoi m'attendre mais vu le passé du studio Ajia-Do et du réalisateur Masaya Fujimori je reconnaissais des production nippone pour enfant de qualité comme les in-tuable Doraemonet Crayon-Shin Chan ou plus personnellement Kaiketsu Zorori une de mes plus grosse madeleine de proust, et bien non seulement je ne me suis pas trompé car c'est un excellent film pour enfants dans tout ce que ca implique et c'est même un petit chef d’œuvre de l'animation nippone dont son absence total d'exploitation en occident est un crime, bon j'exagère un peu vu que les américains on eu le luxe d'avoir un gros bluray contenant le film, la série animé sorti en amont et un des deux films coréen, il n’empêche qu'en europe on n'a rien et même en distribution légal on a rien quel tristesse.

"Omae Umasou da na" adapte les livre pour enfant du même nom écris par Tatsuya Miyanishi racontant l'histoire d'un Tyrannosaure nommé Heart vivant en solitaire grâce a sa force physique lui permettant d'utiliser des coup de pied et des prise de lutte, un jour il s'apprête a dévorer un bébé Ankylosaure qui par malchance (et chance pour le bébé) crois que "Umasou/Délicieux" est son nom et prend directement Heart pour sa maman, la suite du film va voir le grand ce prendre d'affection peu a peu pour le petit dans un monde sauvage et sans pitié.

Ca c'est le postulat de base quelque chose de simple mignon et drôle, sauf qu'en réalité ce n'est que le deuxième acte, le premier acte voit l'oeuf de Heart ce retrouve dans une communauté de Maiasauria (donc des herbivore) et le voir grandir auprès de son frère Light en tant que Tyrannosaure herbivore jusqu'au moment venu ou il sortira de la foret ou réside la communauté pour ce rendre compte de l'immensité du monde dans lequel il vit sa brutalité et surtout que si il a vécu aussi longtemps en tant que "Tyrannosaure mangeur d'herbe" ses semblable beaucoup plus méchant envers ses mangeurs d'herbe vont vite le ramené a la réalité quitte a blessé son frère, cet intro lance toute les thématique du film: l'impossibilité de renié son identité même avec une éducation opposé, l'appartenance a un groupe dont on ne fait biologiquement pas partis, le dépassement de sois pour comblé ses faiblesses dans un monde hostile, les relation entre un fils et ses parents qu'il sois adoptif ou biologique, des thème fort et riche traité avec maturité, le film est drôle, la relation qui se crée entre Heart et Umasou est un postulat amusant et offre des scène d'abord comique puis touchante mais ce que j'apprécie c'est le sérieux du film, lorsque Heart ce retrouve forcé a manger une partie d'un de ses confrère Tyrannosaure découvre qu'il adore la viande et s'attaque a son frère c'est montré avec gravité et t'a peur au début qu'il le bouffe vraiment, quand Baku le borgne (dont le film laisse de gros indice sur sa paternité avec Heart) apparais il est crains de tous carnivore comme herbivore il est plus grand que tout les dinosaures du film et est toujours accompagne d'une musique menaçante donc lorsqu'a la fin du film Heart le confronte t'a de bonne raison d'avoir peur pour lui, bien que le film adapte une œuvre pour très jeune et qu'il s'adresse a des très jeunes il leur parle et leur montre les évènement comme de future adulte la gaudriole et les rire sont séparé des moment de gravité et de tension et quand c'est aussi bien réalisé que dans ce film je ne peut qu'applaudir.

Masaya Fujimori a un CV conséquent ayant surtout bossé en tant qu'animateur clé ou directeur d'animation sur les franchise cité plus haut donc l'animation il maitrise et ca se ressent dans sa réalisation, il opte pour un chara design différent des livres mais tout aussi simple et mignon, les personnages n’ont aucun détail sont tout en rondeur et en simplicité avec des couleurs vives ceux qui les rend expressif intéressant a voir animé et dans le cas des bébé encore plus choupinoupinet, pour faire ressentir le gigantisme tout est bon: faire prendre l'intégralité du cadre face a un dinosaure minuscule (et si on peut faire la même mais avec un dino plus grand et Heart qui deviens minuscule faisons le) jeu sur les perspective en imitant un "Fisheye", contre plongée depuis les pattes en ressent constamment a quel point Umasou est fragile dans ce monde, il joue également avec les couleurs pour proposé un changement de ton brute comme le ciel qui deviens rouge sang pour une seul scène lorsque Heart chasse de façon menaçante des Tricératops (j'apprécie d'ailleurs que Heart n'est a aucun moment montré comme méchant ou un monstre une fois qu'il est devenu carnivore, c'est sa nature de dinosaure c'est ni bien ni mal c'est la nature) tout en ce questionnant sur a quel moment Umasou va réalisé qu'il n'est pas son père et très loin de l'image innocente qu'il s'en fait, ou dans la magnifique (peut etre ma préféré) séquence avec Pero Pero l'Elasmosaurus ou les couleurs utilisé et même le décor couplé a la merveilleuse musique au piano et au violon donne une séquence onirique et pétillante en dehors du film, scénaristiquement Pero Pero ne sert pas a grand chose mais il est la pour le plaisir d'une magnifique séquence et la on touche a quelque chose de beau la il ce passe un truc.

Je l'ai mentionné dans le pitch mais Heart ce bat mais pas de façon conventionnel, si vous avez déjà lu Gon (et si vous l'avez pas fait faite le) on est dans ce délire la, lorsqu'il défend Umasou ou lorsqu'il chasse le film déploie des scène d'action qui évoque un certain cinéma d'art martiaux dont je suis friand, c'est lisible on ressent les impact on ressent le danger, le combat final évoque chez moi la première confrontation entre Baki et Yujiro dans la saga de l'enfance quand il donne son maximum mais qu'en face l'adversaire bouge a peine et c'est violent graphiquement, on aurait pu croire vu le chara design mignon mais il y a du sang, des queue coupé, des blessures plus ou moins grave, les personnages peuvent tombé dans le coma et avoir des répercussions physique c'est une très bonne touche la ou d'autre serait tombé par manque de cran dans du slapstick ou dans le manque total de lésion physique.

De Fujimori je n'avais vu que le premier film Fairy Tail, et aussi divertissant soit-il il faut admettre que le matériau de base n’aide pas a pleinement montré ce que vaut Fujimori, tout le contraire ici avec une base visant un public plus jeune (et qui n'a pas les tares de Fairy Tail en terme d'histoire répétitif ou de personnage qui gagneront toujours même face a plus fort qu'eux grâce au amis) il accouche d'un film plus mature et donc plus frappant que le gros shonen ou ca bagarre tout le temps c'est un comble.

"Omae Umasou da na" est un pépite trop méconnu et qui ne paye pas de mine, Masaya Fujimori accouche d'un film mature, beau, thématiquement varié, violent quand il faut, drôle quand il faut, onirique pour le plaisir d'une belle séquence, un film qui moi me récompense en tant que fan d'animation de cinéma japonais et qui me fait dire avec beaucoup de méchanceté que si tu trouve que l'animation c'est pour enfant et que ça n'a aucun intérêt de part ce que tu voit avec ton enfant ou ce que tu a vu étant enfant, c'est peut être que toi et ton rejeton n'avait vu que de la merde ?