Un an après Patrice Leconte, Max Pecas met en scène ses bronzés à lui dans une comédie analogue dont la franchouillardise n'est pas, ici, un argument comique mais l'expression de la médiocrité et de la fumisterie du réalisateur..
Avec probablement le concours de l'office de tourisme mauricien, Pecas réunit dans un club de vacances local des estivants et des GO (au premier rang desquels l'insupportable cabotin nommé Sylvain Greene) parfaitement crétins. Les "guest stars" Venantino Venantini, en avatar d'Aldo Maccione, et Marco Perrin, vacancier et père de famille irascible, cachetonnent pitoyablement, le second se pliant même à un numéro de danse en tutu pas très honorable (surtout quand on a eu la chance de tourner dans le "Buffet froid" de Bertrand Blier la même année).
Les rôles féminins sont minces, bikini oblige, inversement proportionnels à l'épaisseur des personnages masculins. Le film balance constamment entre puérilité et vulgarité, affligé de dialogues pseudo spirituels et régulièrement sexistes, façon adolescent fanfaron.
Cela dit, c'est cette nullité, l'extrême fond de la comédie franchouillarde, qui donne envie de se colleter avec les nanars de Pecas.