Pas trop attiré au départ mais je n’en ai entendu que du bien. Finalement, j’ai bien fait car j’ai adoré. C’est noir, glauque, très violent, mais aussi très drôle et plein d’émotion. Un cocktail détonant mené de main de maitre par un jeune réalisateur italien, Gabriele Mainetti (à suivre avec attention), qui détourne ici les codes du film de super-héros et donne un coup de fraicheur au genre. Une mise en scène nerveuse et précise, un scénario, certes sans surprise, mais intelligent et carré, sans oublier une interprétation sans faille. Peu de défaut, en résumé, pour ce film qui a raflé sept David Di Donatello, les César italiens, dont trois pour ses acteurs principaux. Techniquement, c’est superbe et avec un minimum d’effets spéciaux. Sur fond de crise sociale, de camora et de drame personnel, On l’appelle Jeeg Robot séduit d’emblée et devient jubilatoire. Voilà donc un premier long métrage qui ne se prend pas au sérieux, mais ne nous prend pas pour des imbéciles non plus. Aussi revigorant que sombre et touchant, une belle surprise qui nous fait passer un excellent moment. Batman, Superman et autres héros en collants ont trouvé leur maitre et il s’appelle Jeeg Robot !
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