Seuls les cons ne changent pas d'avis
Je pars toujours avec des préjugés énormes sur les comédies françaises (et internationales d'ailleurs). Ce n'est tout simplement pas ma tasse de thé, pas le genre de film que j'affectionne... et pourtant, il m'arrive d'avoir régulièrement des bonnes surprises. "On ne choisit pas sa famille" en fait partie. J'ai souri et carrément ri parfois donc l'objectif est atteint.
Il fut un temps où Christian Clavier et moi n'étions pas supers potes mais force est de constater que ce n'est plus le cas, je l'apprécie de plus en plus et le (re)découvre davantage à chacun de ses films. J'en suis qu'aux prémices de sa filmographie mais je ne pense pas que son jeu d'acteur ait évolué des masses donc ce sont probablement mes goûts personnels qui ont changé. Je ne sais pas si je dois avoir peur ou non mais j'assume.
Dans ce film, Clavier interprète le rôle de César Borgnoli, un boulet-beauf-radin qui est contraint de faire équipe avec Kim (Muriel Robin), sa belle-soeur homosexuelle qui souhaite adopter un enfant en Thaïlande. Il joue son personnage à fond, comme il sait si bien le faire, dans la caricature et l'auto-dérision, et efface parfois celui de Robin. Il a l'habitude de ce genre de rôle et ne sort pas des sentiers battus. Le parcours est évidemment semé d'embûches et est marqué par une rencontre avec le Dr Luix (Jean Reno) qui lui, doit démêler le vrai du faux.
Alors il y a quelques longueurs, on tombe parfois dans la facilité et le bon sentiment, c'est vrai... ce n'est pas le film de l'année... mais pour ma part, j'ai vraiment passé un bon moment, j'ai ri et c'est l'essentiel.