Je t’écris cette lettre pour te dire tout le mal que je pense de toi. Mon non-amour de toi ne date pas d’hier, je ne t’ai jamais – Ô grand jamais – trouvé drôle, même quand tes poils pubiens dépassaient de ton slip et que tu récitais (mal) de la poésie de bas étage.
A mes yeux, tu regroupes toutes les tares de la terre : atterrant, misogyne, beauf, sarkozyste, stupide et vulgaire. Les scénars que tu nous ponds depuis des décennies sont dignes d’un sketch de Bigard, d’un stand-up de Ruquier : niveau zéro de l’humour et de la création.
Tu osas, il y a peu, commettre l’irréparable : croire que tu pouvais prendre la relève de Michel Serrault et Jean Poiré avec ton gros copain devenu assez inconnu. Ta version de « La cage aux folles » faisait passer n’importe quel homophobe du Puy-de-Dôme pour un fan de Mapplethorpe version « interdit aux -18ans».
Mais si seulement tu avais voulu/pu t’arrêter là… Non, il a fallu que tu te lances dans la mise en scène – thème ô combien galvaudé depuis que Patrick Sébastien a réalisé « T’aime » en l’an 2000 de notre ère…
Mais mon petit bonhomme, tu viens de te faire pilonner en beauté par cette France d’en bas que tu ridiculises tant. Deux semaines après sa sortie, ta grosse merde ne passait plus que sur deux écrans parisiens. Ô joie ! Pas de black à l’affiche – ça c’est pour le mielleux « Intouchables », non, toi tu es un mec avec des couilles, t’as choisi les gouines pour amuser la galerie…
Cependant avec ton film de merde, tu as réussi le tour de force de faire passer Max Pécas pour Ernst Lubitsch.
Retourne te faire enculer par les corses Christian Clavier !