Une critique sans aborder le casting incroyable du film (comme ça c'est fait)

[COURTE CRITIQUE]

C'est vraiment compliqué de faire la critique d'un film de Quentin Tarantino, surtout quand on n'est pas un cinéphile... J'envie rien que le tiers de sa culture cinématographique !

La culture cinématographique, c'est un élément important pour pouvoir apprécier le film. Je suis sûrement passé à côté d'un tas de références, mais j'ai quand même passé un très bon moment hier soir. Once Upon a Time... in Hollywood est un film différent de tout ce qu'a fait Tarantino auparavant. Il est plus calme, peut-être plus mature mais surtout très personnel. Nous avons, au centre du long-métrage, deux personnages fusionnels mais que tout oppose (le contraste est assez drôle d'ailleurs). Le plus gros morceau du film se déroule sur un laps de temps très court mais qui s'étire sur plusieurs heures, pouvant donner l'impression que "rien ne se passe". Pourtant, Tarantino se fait plaisir et nous offre de quoi nous occuper : un tas de références cinématographiques, certains passages très drôles, des dialogues crus, une bonne bande son, des plans magnifiques, une typographie digne de Quentin, au moins six scènes de pieds et le portrait des différentes étapes de la vie d'un acteur (du jeune prodige à celui en déclin, sans oublier l'acteur, plein de fierté, qui débute avec des seconds rôles, puis celui qui, arrogant, vit les meilleures années de sa carrière). Tout ça pour arriver à l'une des meilleures séquences finales de la carrière du réalisateur. Ma plus grande crainte, c'est à dire regarder l'heure en pleine séance, n'est pas arrivée.

Pour ma part, un cran en dessous de Pulp Fiction puis de Django Unchained, mais un cran au dessus de Kill Bill, je donne la note de 9 à Once Upon a Time... in Hollywood. C'est pour moi un très bon film, mais peut-être manquait-il une ligne directrice sur les deux premières heures pour atteindre le grade d'incontournable. Quoique, il est vrai qu'il ne se passe pas grand chose dans la vie d'un acteur Hollywoodien en déclin...