Quel étrange scèna ! Foutraque, bourré de références nostalgiques, qui donne l'impression que l'histoire ne démarre jamais, se perdant en digressions aussi fantaisistes qu'historiquement ancrées et sans que l'on sache où il veut en venir. On y croise Steeve McQueen, on y côtoie Sharon Tate, on y découvre une jeune hippie... Il faut s'appeler Tarentino pour oser faire ça et réussir à le distribuer !
Puis, ce fut comme dans le dernier roman de Bernard Werber : trop longue histoire encore pour le temps qui reste ! Alors elle est expédiée avec une voix off. Au moins, ça relance le rythme ! Et là on ne le perd plus jusqu'à un final ébouriffant qui donne absolument tout son sens à ces trois heures, emplies de bâillements mais qui resteront définitivement en mémoire. Di Caprio est encore une fois phénoménal, Pitt excellent mais moins surprenant.
C'est à moitié réussi mais c'est du grand art... et inversement. Once Upon a Time... in Hollywood : on ne pouvait pas mieux illustrer ce titre.