Voir Brad Pitt conduire une bagnole avec de la musique à fond et savoir qu'il porte de très chouettes mocassins ne fait pas un film. Avoir (entre autres) deux acteurs de cette trempe (lui et Di Caprio) et ne rien en faire, c'est clairement du gâchis. Foutre de la musique (très chouette) tous les dix plans, ça devient chiant quand ça ne sert à rien d'autre que de foutre de la musique chouette sur des plans chouettes. Du coup, je me suis occupé en remarquant que Tarantino s'auto-citait (clopes Red Apple présentes dans un précédent de ses films, je sais plus lequel, le mur mosaïque bleuté qui était si génial dans le génial travelling d'ouverture du génial Jackie Brown avec la géniale Pam Grier). Bref, tout ça, ça occupe. Mais si le spécialiste de l'hommage et de la citation cinématographique commence à se rendre hommage à lui-même, il est temps qu'il fasse son dixième et dernier film et qu'il enchaîne avec des conférences dans les écoles de cinoche.
(Et au passage je m'auto-attribue la palme du titre-jeu de mot pourri et putassier qui veut rien dire ou pas grand'chose)