Le film plutôt plat ronronne comme un chat avant de déchaîner sa fureur vengeresse et fait basculer la fin du film dans un monde parallèle où une happy end serait possible..
Mais le film sème également pas mal de scenes très drôles.
TARENTINO dépeint affectueusement non sans ironie et second degré la vie de cet acteur de films manichéens ou l'on ne sourcillait pas, de voir les méchants, se faire brûler vifs au lance flamme pendant de longues secondes, aussi nazis qu'ils soient (j'avoue j'ai ri devant cette scène que les nuls n'auraient pas renié).
La scène de baston avec bruce Lee était également énorme.
D'autre part, Caprio est définitivement un superbe acteur. Capable de nous émouvoir en racontant à une fillette le roman qu'il est en train de lire et dans lequel il fait un parallèle avec sa vie.
Brad Pitt est The beau gosse entre le réparateur de télé d'une pub pour coca et l'esthétique viril du cow boy Marlboro, il est le reflet d'une Amérique fière (héros de la seconde guerre mondiale, conquête de la lune la même année où se passe cette histoire) qui se regarde le nombril, là où l'autre facette incarnée par caprio s'effondre face à ses repères qui s'effacent (guerre du Vietnam, massacre de Sharon Tate, la femme de Polanski).
Ces 2 visions de l'amérique, s'uniront pour faire mordre la poussière à un trio animé par une idéologie macabre et destructrice, instillee par un gourou
Détraqué (Charles Manson).
TARENTINO semble avoir pris un plaisir évident à réduire en pulpe sanguinolente, les ordures qui auraient dû massacrer une jeune femme enceinte, qui incarnait, d'une certaine manière la pureté innocente et la beauté, qui faisait rêver alors le cinéma d'hollywood.