Filmé en (faux) plan séquence , "One Shot" , ressuscite l'époque des gros bras pouvant accoucher de mini classique . Sortie directement en VOD , cette projection de 97 minutes est à couper le souffle et vaut vraiment le détour . Ce "téléfilm" ne se distingue vraiment de n'importe quel film d'action mettant au devant des bourre-pif venant de son acteur principal (Scott Adkins) dans le rôle d'un lieutenant des SEAL . La scène se déroule dans un simili Guantanamo parachuté en plein Europe de l'Est . L'intrigue met en prise un escadron de la Navy Seals face à une bande de mercenaires (religieux et francophone) venus exfiltrer un détenu de haute intelligence . Ce film est une sorte d'"État de siège" ou il s'agirait simplement de survivre (forcement la référence "Rio Bravo/Assaut" est bien là mais en mode FPS pour les amateurs comme moi de jeu vidéo -L'affiche fait penser justement à une jaquette d'un jeu vidéo-) tout en attendant l'arrivée de la cavalerie . Sa mise en scène se concentre autour d’une certaine idée du viscéral qui noue, de sa science qui permet la mesure puis la représentation sur un plan , et de la tension gérée comme une partition musicale. Ce qu'il y a de merveilleux à la réalisation de monsieur Nunn (dont je ne connaissais aucune de ses œuvres) c'est cette intégrale capture en faux plan séquence
qui n'est ni foutraque, ni dégénéré mais tout simplement solide et concis . On ne sent pas le temps long (pour ma part) . J'ai vraiment étais étonné . Devant ce fait accompli , je me vois dans l'obligation de voir sa suite : "One More Shot" .