- Après un combat acharné, Tien est laissé pour mort. Grâce à la magie des anciens, il va se voir ressusciter. Va s'en suivre une quête de vengeance envers l'homme qui l'a abattu pour libérer le pays mais surtout la femme qu'il aime.
Ong-Bak avait des codes cinématographiques proches du cinéma américain alors qu'il était dirigé par un réal thaïlandais mais gardé une culture asiatique.
Ong-Bak 2 : La naissance du dragon, retournait à un cinéma plus thaïlandais, alors que Tony Jaa avait quelque références occidentales sur pas mal de plan.
Ong-Bak 3 : L’ultime combat, lui, est dirigé par Panna Rittikrai et toujours Tony Jaa, mais cette fois-ci en délaissant totalement l’intérêt du film et ça, peu importe la culture cinématographique.
La magie et le spiritisme déjà présents dans le second opus reviennent ici, mais avec beaucoup moins de subtilité. Tony va avoir un jeu d'acteur assez insipide et l'homme corbeau va être un personnage plus intéressant que le héro, c'est dommage quand même.
Certaines scènes de combat déjà en slow-motion dans l'épisode précédent sont désormais toute aussi lentes que la vengeance de Tony. Heureusement que les impacts sont là et que Tony veuille toujours dérouiller du méchant. Celui-ci prendra 60% du film à récupérer de la torture physique et psychologique qu'il a subi, une petite élipse était si compliquée que ça ?
Comme dit plus haut l'homme corbeau va être bien plus intéressant sur ces quelques scènes et particulièrement quand il est au combat.
Après avoir passé 75% du film à attendre un affrontement entre piou-piou et Tony, les deux décident quand même de régler leurs comptes.
On bâcle la fin du film, on enchaîne les incohérences et on finit avec une baston finale.
Ong-Bak 3 est définitivement le plus mauvais des trois et démontre par la même occasion qu'il n'y a clairement aucun rapport entre le premier et les deux suivants.
A la suite de ce film, il arrêta le cinéma pour devenir moine jusqu'en 2012, année où débutera le tournage d'une suite à L'honneur du dragon.