"C'est prétentieux gnagnagna"...
Merci Français de réclamer un énième film sans saveur dans un décor et une ambiance fade à l'autre bout du monde. Merci Cannois temporaires de nous raconter n'importe quoi, une énième fois. Heureusement que certains ont encore un peu d'ambition et ne se contentent pas de faire les mêmes films que tout le reste du monde, que Steven S.
Only God Forgives est un triptyque de violence "sèche" et de revanches de tocards. Certes, c'est tout, et alors ? Eyes Wide Shut résume juste les problèmes de cul d'un couple non ?
Pour moi ça a été une grosse claque visuelle dans les fougères et les papiers-peints fluos, de plans qui prennent leur temps, d'images et de fantômes qui hantent, comme le colonel Kurtz frottant son crâne chauve dans des palais que l'on a du mal à identifier.
On se frotte au cinéma Asiatique et à ses codes sans pour autant en avoir la finesse mais est-ce si injustifié, quand l'histoire nous parle d'Américains colons (ou fuyards mais j'ai du mal à croire à l'histoire Œdipienne vue la volonté du gars), pontes de la drogue et du sexe illégal venus profiter de l'endroit ?
Enter The Void n'est pas loin, Jodorowski dans un coin de la tête et ça se ressent, entre autre, quand "bébé veut rentrer dans maman" -Dennis Hopper, Blue Velvet.
Veuillez donc agréer, amis tout aussi rageux que moi, l'expression de mes sentiments respectueux.