Enter the void and then Kill bill ...
Lorgnant du coté néon qui rappelle grandement "Enter the Void", l' esthétisme est bien présent.
Élégamment stylisé , la beauté la plus crue , la violence la plus brutal est crée de façon a ce que chaque plan soit recherché , graphique et travaillé . La scénographie est cohérente du début à la fin , les couleurs s' opposant et s' épousant , les cadrages savamment orchestré , Nicolas Winding Refn mène son oeuvre d' une main de maitre.
La plastique du film , justement complimenté , passons outre la forme et allons au fond.
Hormis le fait que Ryan Gosling , livre la même performance que dans "Drive", c' est a dire le rôle du "Justicier autiste sur les bords" pour certains ou du "Guerrier silencieux" pour d' autres , le résultat , a mes yeux, me semble un peu réchauffé et lassant au final. Ne parlant pas plus de ( approximativement ) 20 fois a raison de ( plus ou moins) 16 mots maximum par phrase , on se dis que Ryan Gosling est peut être jaloux de l' oscar de Jean Dujardin pour le rôle muet de The Artist.
Blague a part Kristin Scott Thomas , quant a elle nous livre une performance de mère castratrice et superficielle , assoiffé de vengeance plus vrai que nature.
Le scénario pour sa part , n' est pas aussi bien mené que le visuel .
Ca reste une histoire de vengeance , banal mais pas transcendante a outrance , rien de surprenant mais pas désagréable pour autant.
La violence quand a elle est crue , réaliste et filmé magistralement , Winding Refn a l' art et la manière de filmer la beauté des bordels de Bangkok.
Pour conclure , Only God Forgives répond présent pour ce qui est de la claque visuel , mais reste scénaristiquement peu original , s' en obtient un résultat en demi teinte agréable mais pas nécessairement inoubliable.