C'est quand même très bizarre, j'ai plus de facilité à écrire pour des oeuvres qui me touchent peu que pour celles qui me passionnent davantage et pour lesquelles je rentre dans une fascination inexprimable...
Ceci étant dit, je fais partie des gens qui ont adoré le film. Oui car il y a ceux qui n'aiment pas ou qui sont déçus par l'après "Drive", et ceux qui sont fans comme moi du style Refn, caractérisé par une mise en scène inébranlable avec des jeux de lumière, des contrastes de couleurs (rouge/bleu) et une B.O à faire pâlir un Tarantino! Et si vous voulez que l'on trouve des mots pour qualifier le nouveau film du duo cinématographique (Refn/Gosling) qui transforme tout en or (un peu comme notre duo national Daft Punk pour la musique électronique!), je reprendrais les termes employés par Confucius dans sa critique : c'est un OCNI, à savoir un "Objet Cinématographique Non Identifié". Voilà qui me simplifie la tâche, je n'aurais pas à vous décrire le film (je ne l'ai pas fait pour "Drive", étant donné l'objet fascinant qu'il constitue pour moi, j'avais vraiment beaucoup de mal à poser mes mots dans une critique).
Je dirais simplement qu'en tant qu'amateur de jolies choses, je vois en "Only God Forgives" une oeuvre esthétiquement signifiante. Autant donc vous dire que le scénario, j'en ai rien à battre! « Quand vous êtes un pornographe comme moi, votre approche ne peut être que psychanalytique. J'entends par le mot pornographe, le fait que je ne suis capable de faire que des films qui m'excitent » explique Nicolas Winding Refn. Me voilà pornographe à mon tour.
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