Quand l'esthétisme se heurte au vide.
Ce film est un clip: visuellement extraordinaire, violemment esthétique, mais à mon sens extrêmement creux. Peut-être n'ai-je pas compris ce que Winding Refn avait à dire d'intéressant sur la violence, la vengeance, la famille, la solitude et la mort. Ou peut-être n'a-t-il pas dit grand chose, et peut-être même que le maigre scénario n'est qu'un prétexte pour aligner de (très) belles séquences les unes à la suite des autres.
Quant à Ryan Cosling, le type bat des records: une heure et demie de présence à l'écran à peu près, pour vingt répliques à tout casser. Je crois que je suis lassée.