Only God Forgives pour les Nuls.
Il était une fois un homme, qui tenait un club de boxe en Thaïlande avec son frère, décide de tuer une prostituée mineure. (La raison m'échappe)
Puis, le gentil policier vient venger la mort de la jeune fille, alors il décide de d'offrir l'homme à son père pour qu'il se venge. C'est logique, il n'a pas été très gentil le Monsieur. Le père s’acharne sur l'homme méchant et le tue.
Cependant, le policier vient revoir le père et lui coupe un bras.
A partir de là, à ce moment précis, je me suis dit : "Qu'est-ce que le réalisateur veut me montrer ?" ... Où va se film ?
Je ne vais pas faire un résumé du film, car le synopsis sert à cela et ça serait raconter la fin du film à des gens qui ne l'ont pas vu ...
Bref, les personnes qui ont vu ce film seront toutes d'accord pour dire que la photographie, les images, les couleurs, les profondeurs de champs et les musiques angoissantes sont impressionnantes. Mais où le cinéaste nous emmènent-ils ?
Un frère passif, maniaco-dépressif qui ne parle pas.
Une mère qui adore parler des "queues" de ses fils et qui est l'incarnation du mal.
Un policier robotisé qui se croit à "The Voice" et dans "Mortal Kombat".
Et de la violence, de la torture, encore de la violence et des vengeances.
Je pense que ce film est un désir de montrer la violence brute et sans état d'âme. On veut nous montrer que la pitié, les vertus et autres ne sont que conneries et que les gens sont des méchants donc il faut les punir.
C'est brutaliser, choquer, déstabiliser le spectateur face à cette violence. Le titre parle de lui-même ("Only God Forgives"), littéralement "Seul Dieu Pardonne" (Sans Google traduction), ce que démontre un univers fait de vengeance.
Ce film me laisse encore perplexe et confus, c'est pourquoi je lui accorde un cinq, une note neutre. Mais à l'avenir, j'essaierai de correspondre avec Nicolas Winding Refn, pour qu'il m'explique certains de ses films.
PS : Si je n'ai pas compris ce film, c'est que je suis peut-être débile. ;)