Opération Poker a confirme mon attrait pour l'espionnage foutraque des 60's.
La chronique de Nanarland illustre vraiment à merveille les méandres insondables dans lesquelles le scénario et le montage s'embourbent mollement. Faut vraiment être hypervigilant pour espérer comprendre un bout de ce qui se passe. Le meilleur reste quand même la mort de Hilga qui ressuscite aussitôt et sans raison pour le reste du film. C'est même plus décousu à ce niveau-là.
Roger Browne est un multi lookalike rigolo, se partageant entre le Sean Connery du pauvre et le Jean-Pierre de Ma sorcière bien-aimée. C'est un vrai mec qui n'hésite pas à foutre un pain dans la tronche de sa gonzesse avant de la baiser ; et pas farouche, celle-ci le complimente sur sa façon de faire !!
Niveau technologie, je crois que je ne me remettrai pas des lentilles aux infra-rouges très sélectifs sur la transparence des matériaux.
Dans l'ensemble, c'est pas du gros lourd, mais on passe un bon moment sans s'ennuyer. Et pis bon, quand même, ces agents secrets, quelle grosse bande de nullards.