Un Shining 2.0 raté

Si vous recherchez de la nouveauté dans le cinéma d'horreur/thriller, passez votre chemin. Oppression reprend les critères de base de mise en scène de l'horreur pendant 1h30, ce qui en fait donc un film prévisible à chaque séquence; des plans qui traînent en longueurs accompagnés d'un son strident et finissant toujours par une tête cachée derrière une porte de placard (on essaye de faire sursauter le spectateur toutes les 5 minutes ce qui en devient lassant), des personnages sans aucune authenticité (la mère brisé suite à un drame familial face à l'adolescent aliéné), des protagonistes « surs-hommes » qui se relèvent d'un coup de marteau en pleine face comme s'ils venaient de se faire cogner par un ballon en mousse, la fameuse séquence où les victimes de cachent dans le placard (et où le tueur est trop con pour regarder à l'intérieur) et pour couronner le tout, une intrique qui se déroule un soir de tempête de neige au cœur d'une grande maison isolée dans les bois. Après tout cela le pire est peut être que durant tout le film les personnages sortent dehors (en pleine hiver avec 15cm de neige) en t-shirt et sans émettre de buée.

SPOILER -> Un nouveau Shining.
Une grande maison isolée en pleine tempête de neige, un homme qui vient en pleine nuit à la rescousse de la famille en détresse, une course poursuite dans la forêt enneigée, un gamin qui s'échappe par une lucarne, un corps congelé immergé dans la neige, une porte défoncée, et même l’astuce des fausses marques de pas dans la neige est réutilisée dans le film. Il ne manque définitivement qu'un labyrinthe et une machine à écrire pour se croire dans le film de Kubrick. La différence; l'enfant schizo a été remplacé un un enfant sourd.
Semblant de remake ? Film hommage ? Quoi qu'il en soit une belle déception.