Un Shining 2.0 raté
Si vous recherchez de la nouveauté dans le cinéma d'horreur/thriller, passez votre chemin. Oppression reprend les critères de base de mise en scène de l'horreur pendant 1h30, ce qui en fait donc un...
le 1 déc. 2016
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Shut In n’a d’oppressant que son titre traduit en français, tant il échoue à installer une ambiance originale, à orchestrer ses retournements de situation de façon plausible, à penser l’angoisse non comme un exercice de jumpscares réglé sur mode automatique – la nuit, le cauchemar, le réveil – mais comme une construction dans la durée. Voilà un film vide et vain, dépourvu de mise en scène – d’où les phases d’endormissement momentanément interrompues par les sursauts sonores – et dont le scénario tresse ensemble des fils usés jusqu’à la corde : l’accident mystérieux, le beau-fils handicapé mais étrange, la disparition d’un jeune patient sourd, une psy qui psychote… Tout ça ressemble à du mauvais De Palma – voir à ce titre l’affiche, décalquée sur Body Double – sans parti pris esthétique ni audace dramatique. Il n’y a rien là-dedans, et la pauvre Naomi Watts a beau jouer la somnambule et avaler des comprimés, le constat reste le même... Un film aussi transparent et évanescent que la neige qui recouvre toits et forêts.
Créée
le 18 juin 2020
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