Après une longue introduction d’entraînement à une mission d’espionnage censée avoir lieu dans un Paris occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, le film prend tout son sens une fois que l’espion rencontre sa cible. Alors que le début du film pouvait laisser penser à un film sur une déviance pathologique de l’apprenti espion pour en faire un psychopathe (fausse piste pas forcément bien nécessaire, alors qu’il aurait suffi d’insister sur la légèreté un peu triviale de l’ancien aviateur durant son entraînement, et à moins que j’aie, moi, surinterprété cette piste à ce moment du film…), le film prend alors une tournure plus philosophique et plus psychologique. À contre-courant du genre (à supposer qu’on puisse placer le film dans la catégorie « film d’espionnage »), l’espion se révèle immature et incompétent, mais ces défauts rédhibitoires pour passer inaperçu le rendent aussi plus humain : en ayant la faiblesse de se laisser approcher par sa victime, il suspecte une erreur et commence à se poser des questions morales.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
-------------------------------------------------
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
Mes Notes de visionnage : Notes de visionnage
Mes Tops (Les Pinaculaires) : Top - Menu
Mes Tops par pays : Top par pays
Toutes les filmographies : Filmographies & Classements
Mes articles sur le cinéma : Cinéma en pâté d'articles
Les Indispensables du cinéma : Les Indispensables du cinéma