Comme si des Liens hypertextes se condensaient en un Humain?
Enfin vu cette fois en entier sur NRJ12.
De vrais sketchs, de vrais personnages; pas de politique; très cartoonesque; Un mélange de Tex Avery; Chuck Jones; des Métayer (le père et même le fils) ,
et il me rappelle en mieux mais avec plaisir, un Eric Thomas...un fou aussi...qui faisait intervenir des personnages, des films, et animaux dont le "plus petit chanteur de jazz".
...avec des touches d'Albert Dupontel; de Jacqueline Maillan surtout dans ses très furtives onomatopées, et bruits de bouche.
Il a aussi parfois un aspect et des gestes de la poupée plastique de Gaston Lagaffe.
En détail, j'ai aimé quand il se précipitait sur la caméra pour crier les coupes ou exigeant que le montage garde sa panouille: ça m'a rappelé les meilleurs moments de Bruno Salomone et Jean Dujardin dans leur pastille 'Farce attaque' où ces deux fous criaient à la caméra,
et gros plan de caméra aussi façon Jacquouille et son maitre souhaitant "Bonne nuitée, les petiots !"
...Je me demande si un connard dans la salle était complice lors de cette captation: celui qui crie "alleeeeeeeeeez" pendant une impro ratée mais qui me devenait drôle tant il la rallonge.
Un champion aussi de ce que je crois les anglais appellent la "Cringe Comedy".
Un vrai magicien qui entraine dans sa folie et psychanalyse...et sans accessoires fait apparaitre son film intérieur comme Fantasia.
Le mot et scène de fin après le tomber de rideau est soit habile, soit véridique, soit très émouvant...ou les trois. En tout cas, j'ai aimé ce post scriptum sur le clown triste dans la merde mais qui doit faire rire...
...ce mot de fin me rappelle Michel Serrault qui a perdu sa fille dans accident de voiture et joue le soir même.
...ce mot de fin me rappelle le personnage des Simpsons qui va voir un psy dont le seul conseil est de se détendre en allant voir le clown de passage en ville: "Mais c'est moi, je SUIS ce clown."
Des expressions faciales de ce Baptiste Lecaplain m'ont aussi fait resurgir un moment le visage de Robert de Niro juste avant qu'il ne pique le cou de Ben Stiller avec le sérum de vérité dans la série de Fockers.
Bien sûr , il y aussi du Jim Carrey mais ça l'écraserait trop de le comparer à ce Dieu vivant.
Et bien sûr j'ai adoré ses digressions, ses hyper links, ses déviations...qu'on me reproche tant dans mes textes, car je n'ai pas le talent de ce Baptiste Lecaplain.
J'espère que c'est pas un gros connard dans la vraie vie: j'ai entendu les rumeurs sur Norman avec qui ce Lecaplain a été confondu à un mauvais moment...
Alors oui, oui, en négatif ou tentative de critique dure, on peut admettre que c'est comme les comédies de Philippe Lachaud et son équipe, "absolument-RIEN-de-nouveau-à-100%"(sic)
mais là aussi, c'est un très bon recyclage, personnel et bel hommage en patchwork de ses prédécesseurs...
...l'essentiel est qu'il m' a été drôle et bien fait rire.
Je savais que la vraie fausse autobiographie de Jim Carrey ne pourrait jamais être un film, mais j'en espérais une bande dessinée...mais maintenant, un spectacle me semble enfin possible ^^
Dans le genre, je conseille aussi l'acteur Francois De Brauer.