Blockbuster Australien, Osiris nous plonge dans un space opéra décomplexé. Dans un futur lointain où l’humanité a colonisé de nouvelles planètes, un pilote aidé par un taulard en cavale doit retrouver sa fille dans un univers futuriste et sauvage. Troisième film du cinéaste Shane Abbess (Gabriel, Infini) également scénariste et producteur, cette superproduction de science-fiction sans prétention, originale rencontre entre Fortress et Star Trek est portée majoritairement par un casting de débutant, Kellan Lutz (Twilight, Experimenter), Daniel McPherson (The Cup, Un Raccourci dans le Temps), Isabel Lucas (Daybreakers, L'Aube rouge), Rachel Griffiths (Muriel, Tu ne tueras point), Luke Ford (La Momie : La Tombe de l'empereur Dragon, Charlie's Country), Temuera Morrison (L'Âme des guerriers, Green Lantern) Bren Foster, Teagan Cross, Firass Dirani et Zoe Ventoura.
Ça c'est ma fille !
Dans un futur lointain, l’humanité est lancée dans une course à la colonisation interplanétaire. Kane, lieutenant pour l’entreprise Exor, a pour mission d’organiser la vie dans ces nouveaux mondes. Mais un jour, il découvre que des prisonniers se sont emparés d’un virus mortel qu’ils menacent de diffuser sur Osiris, planète où vit la fille de Kane. Il se lance alors dans une course contre la montre à travers l’univers pour sauver sa fille sans se douter que dans l’ombre, une terrible machination est déjà à l’oeuvre...
Tous les jours, à chaque fois, y a un cheveu dans ma gamelle !
Là où Luc Besson a besoin de 100 millions d’Euros pour son Valérian, il n’aura fallu qu'un petit million de dollars à Abbess pour inventer de toute pièce l’univers d’Osiris. L'œuvre se découpe en sept chapitres à la Tarantino mais au scénario décousu qui au lieu de nous faire progresser dans l’histoire préfère en général revenir dans le passé des personnages. Résultat Osiris perd beaucoup plus de temps à installer ses personnages qu’à véritablement faire progresser cette course contre la montre. La bonne surprise se trouve surtout dans les effets spéciaux numériques et les maquillages qui sont superbes, que ce soient les batailles de vaisseaux ou les créatures en animatroniques (qui ne sont pas sans rappeler les Teenage Mutant Ninja Turtles).
Une bonne surprise efficace en attendant éventuellement de découvrir la suite !
Mon père me disait toujours ; ne fais jamais confiance aux gens qui ont eu besoin de toi ! Mais il disait aussi ; qu'il n'avait jamais rencontré quelqu'un qui n'avait jamais besoin de personne !