Folies guerrières
Après Coppola, Cimino, Stanley Kubrick, Oliver Stone ou encore Ted Kotcheff, c'est au tour de Brian De Palma d'apporter sa vision de la guerre du Vietnam, ou la perte de l'innocence de l'Amérique...
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Évitant le point de vue général et factuel sur la guerre du Vietnam, Brian De Palma isole et privilégie une situation particulière : le rapt, le viol et le meurtre d'une vietnamienne par une patrouille de cinq GI. Et extrait une série de scènes symboliques sur le comportement humain, la lâcheté ou le courage. L'intérêt, c'est bien sûr de montrer la différence des attitudes face à cette exaction, qui est aussi la métaphore d'une guerre intérieure, ou chacun se débat avec ses pulsions et sa morale. Le film comporte une séquence de terreur anthologique, celle du GI qui avance sur un terrain piégé au-dessous duquel, tapis dans un souterrain, son ennemi l'attend pour le castrer.
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le 10 mars 2016
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