Overdrive !

Il y a des expériences qu’on n’oublie pas de si tôt. Voir Overdrive en salle peut en être une. Inoubliable au vu de la médiocrité du film…

Les fréres Foster volent des voitures depuis plusieurs années et se sont fais un nom. Lorsqu’ils en volent une à un homme qui en a toute une collection, ils finissent par le convaincre de les laisser lui en voler une autre. le début d’une grande arnaque à Marseille…

Produit par Pierre Morel, Overdrive met en vedette un Scott Eastwood (fils de Clint donc) qui cherche toujours à percer. Ce sera difficile avec ce film. Dés les premiéres minutes, en voyant défiler le générique, en entendant les premiers dialogues, j’ai ressenti un sentiment que j’ai ensuite identifié comme de la gêne, devant quelque chose d’aussi kitsch. Un vrai, et mauvais DTV défile alors devant mes yeux, enchainant plan foireux, course poursuite ultra molle, et explosions sortant de nulle part (le final est, à ce titre, à mourir de rire… d’ailleurs la salle ne s’est pas privé !)

Si on ajoute une VF dans laquelle les acteurs français se doublent horriblement, et un casting au charisme plus que douteux (les amateurs de rap reconnaitront Kaaris), il n’y a rien à tirer de ce film. Et certainement pas une envie de bien faire puisque tout est prévisible, donc déjà vu, donc tout sauf surprenant. Bref, on assiste, déconfit, à une véritable honte sur grand écran, les effets visuels étant eux aussi foiré, comme les sonores…