Overlord était un film que j'attendais pas mal car il me semblait véritablement barré sur papier. Il s'agit du second long-métrage de Julius Avery qui s'inspire certainement des modes zombies de Call of Duty et pour les plus anciens de Wolfenstein.
Malheureusement, l'oeuvre ne répond pas aux attentes. Assez bizarrement, j'ai eu du mal à me plonger dans un film qui a du mal à se sortir de l'inspiration des jeux vidéos. La séquence dans l'avion, du débarquement, le saut en parachute, j'ai vraiment cru revoir des images de CoD. Instinctivement, je cherchais la manette. Ah non, c'est vrai, ce n'est qu'un film. Bref, je me suis retrouvé dans un entre-deux qui était assez désagréable. Pour le coup, tout m'a semblé assez faux.
L'oeuvre traîne ensuite pas mal dans le village français même si on se retrouve enfin dans quelque chose d'un peu plus classique en terme de cinéma. Mais toujours rien de bien transcendant. Et pas encore de véritables zombies, seulement des traces, qui nous amène à comprendre.
L'inspiration de Wolfenstein prend toute son ampleur avec les différentes expériences et passages dans l'église. Les zombies apparaissent enfin, les coups de feu éclatent de partout et je rentre enfin dans le film. Trop tard malheureusement. Le générique apparaît déjà.
Overlord manque en tout cas de quelque chose. On aurait aimé un côté vachement plus barré. Les moyens sont là oui mais le film navigue toujours entre deux eaux, entre une volonté d'en mettre plein la vue et de rester sérieux. Avec tout ça, il en a oublié de m'amuser sur sa totalité et non pas sur sa dernière demi-heure.