Pale Rider, le cavalier solitaire par Selenie
Après un échec et une suite ("Firefox" et "Sudden Impact") Clint revient avec un western à un période où le genre était devenu quasi éteint. Pour se faire il choisi un remake du célèbre film "L'homme des vallées perdues" (1953) de George Stevens mais, outre les chercheurs d'or en lieu et place de simples fermiers, Eastwood y insère une bonne dose de mysticisme ; un "pasteur" qui semble venir de l'au-delà, un personnage qui serait l'homme sans nom de "L'homme des hautes plaines" (1973) quelques années après... Comparé à "Shane" (titre original) avec Alan Ladd ici la dramaturgie est un peu plus complexe (drame du passé, écologie, appât du gain plus présent, émoi amoureux) mais par contre les méchants sont un peu plus fade (qui pour faire mieux que Jack Palance ?!). L'enfer dont la prière parle est parfaitement rendu dans l'atmosphère de ce western crépusculaire et permet à ce film d'être plus captivant que l'original.