Bon, au-delà du jeu de mot pourri du titre de ma critique, j'ai trouvé Pale Rider mou et terne.
Mou parce que niveau scénario, c'est plutôt mince, niveau rythme, c'est plutôt lent, et niveau intensité, c'est plutôt faible.
Ca ne fait pas tout. On peut avoir des films sans trop d'actions, et pourtant agréables voire impressionnants. Et à mon humble avis, Pale Rider n'est pas de ceux-là.
Ok, on a dans le personnage du prêcheur une figure assez rude, assez mystique et énigmatique... mais clairement, ça manque de relief à mon goût. C'est très superficiel, sans réelle profondeur psychologique. Je n'ai jamais été pris par l'atmosphère du film. Pas d'émotions (surtout pas pour l'une des premières scènes où l'on enterre le chien... quelle parodie de tragédie !), pas de suspense, pas de tension. Bref... terne, fade, sans saveur...
On ne peut même que trop rarement se rabattre sur de beaux plans... que dire de cette fin un peu bizarre aussi, qui est un peu brutale, sans être dramatique ?...
Et puis les histoires d'amour à deux roupies cinquante, ça n'arrange rien.
Dommage pour moi qui suis plutôt de ceux qui apprécient Eastwood tant en acteur qu'en réalisateur. Là, il est moyen dans les deux positions. Moyen, pour ne pas dire médiocre pour la deuxième.