Une tête contre le monde
Ses films ne sont pas faciles. Ils sont les fragments livrés d’une conscience intranquille, et c’est à nous de recomposer un continuum, en faisant la part du « réel » et du...
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le 30 avr. 2020
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Même si il ne s'agit pas du premier long-métrage de l'auteur italien Nanni Moretti, Palombella rossa est sans doute celui qui l'a fait connaître aux yeux d'un plus large public, du moins à ceux des cinéphiles et critiques. Pourtant ce film est assez difficile d'approche, pas à cause de l'humour ou des situations surréalistes mais plutôt parce qu'on ne sait pas trop ce que cela raconte dans les premières minutes. Suite à un accident de la route, un député communiste perd la mémoire, lors d'un match de son club de water-polo alors qu'il se morfond sur le banc de touche il commence à récupérer des bribes de souvenirs sous forme d'hallucinations. Le récit est réellement curieux voir parfois énigmatique, avec ce mélange de propos politique, idéologique et des éclairs absurdes ou burlesques. La mise en scène de Moretti est plutôt inspirée, s'amusant avec ses cadrages. Malgré une durée réduite, la fin s'étire trop en longueur; un film audacieux mais ayant du mal à me convaincre.
Créée
le 17 juil. 2023
Critique lue 17 fois
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