Pandora
La belle chanteuse américaine Pandora Reynolds aperçoit au large des côtes de Esperanza un mystérieux navire... Réalisé en 1951 et produit par la Metro-Goldwyn-Mayer, Pandora est l'un des plus beaux...
Par
le 2 févr. 2017
22 j'aime
7
Moi qui m’attendais à un film d’un certain standing au vu du statut de l’oeuvre la déception est d’autant plus prononcée. C’est d’une longueur exagérée dans le développement de l’intrigue, on se demande si les scénaristes ne prennent pas les spectateurs pour des attardés tellement on nous rabâche des choses obvious en long en large et en voix off.
Le scénario est d’ailleurs étonnement faiblard pour un film de cette époque, outre de petites invraisemblances historiques ou linguistiques c’est avant tout l’essence même de cette histoire d’amour qui fait défaut. La love story ne prend pas un seul instant, se résumant à peine à deux ou trois scènes entre les tourtereaux c’est bien trop peu construit pour installer un minimum le sentiment d’un amour absolu comme annoncé.
Au niveau de la mise en scène on a quelques beaux plans qui tirent parti du décor de carte postale dans un écrin de facture Hollywoodienne classique. Un mot aussi sur l’abus de regards fixes notamment chez James Mason, ça fait son petit effet au début mais ça passe vite, le procédé est un peu léger pour susciter le mystère sur la durée malgré le charisme de l’acteur. Les personnages sont quasiment tous des archétypes d’ailleurs même si l’aspect « conte légendaire » ne fonctionne pas plein pot ça passe tout de même, à l’exception peut être du torero d'un pittoresque un peu trop exacerbé.
Créée
le 26 juin 2018
Critique lue 798 fois
13 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Pandora
La belle chanteuse américaine Pandora Reynolds aperçoit au large des côtes de Esperanza un mystérieux navire... Réalisé en 1951 et produit par la Metro-Goldwyn-Mayer, Pandora est l'un des plus beaux...
Par
le 2 févr. 2017
22 j'aime
7
Moi qui m’attendais à un film d’un certain standing au vu du statut de l’oeuvre la déception est d’autant plus prononcée. C’est d’une longueur exagérée dans le développement de l’intrigue, on se...
Par
le 26 juin 2018
13 j'aime
2
Albert Lewin était un cinéaste à la filmographie réduite, ce qui ne l'empêche pas de contenir deux très beaux films, le Portrait de Dorian Gray, et celui-ci. Ici, il n'adapte pas une oeuvre en...
le 22 oct. 2020
9 j'aime
1
Du même critique
Ca fait belle lurette que Besson ne m'a plus émoustillé avec ses films mais à l'annonce d'un tel projet c'était un peu revenu. Au même titre qu'un Ridley Scott par exemple la nostalgie de ses...
Par
le 27 juil. 2017
115 j'aime
18
Enfin un film qui tient ses promesses, les multiples bandes annonces faisaient plus que saliver et je redoutais qu'elles aient défloré trop de choses sans parler de la déception qui suit...
Par
le 14 mai 2015
93 j'aime
9
Force est de constater que J.K. Rowling n'est pas aussi bonne scénariste qu'elle est romancière. L'univers étendu du "wizarding world" est un écrin exceptionnel qui représente l'intérêt majeur de...
Par
le 14 nov. 2018
65 j'aime
10