Encore un court qui a la cote, allons voir de quoi il s’agit. Très vite, on peut avoir un sentiment de déjà vu, et on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec Signs, c’est tellement gros qu’on n’arrive pas à y croire. Une page du site Arrêt sur image montre bien les nombreuses similitudes entre Paperman et Signs, allez y jeter un coup d’œil, ça m’évitera de perdre mon temps à montrer toutes les ressemblances et ce sera mieux fait, avec images en parallèle des deux films à la clef :
http://www.arretsurimages.net/breves/2013-02-07/Paperman-de-Disney-ou-la-copie-tranquille-id15116
Ce n’est peut-être pas du plagiat, j’en sais rien et je m’en contre-fous, mais les deux films sont très proches. L’ennui, c’est que pour moi, Signs, antérieur, est bien meilleur, Paperman, bien qu’assez joli, ne supporte pas la comparaison. Je parle ici avant tout du scenario, du contenu. Paperman commence bien, le début semble plein de promesses, avant que la suite soit d’un banal, avec une fin tellement prévisible ! Au moins, Signs nous faisait le plaisir d’une surprise finale. Ici, de plus, c’est un curieux phénomène magique qui permet aux deux héros de se revoir. C’est tellement facile, la magie, ça évite de réfléchir un peu au scenario, ça permet toutes les solutions sans se fouler une seconde.
Bref, vous avez compris, je n’ai pas aimé ce film qui est pourtant recommandé sur beaucoup de listes de courts métrages. Visuellement, c’est pas mal, mais pour ma part, je préfère nettement un film moche et percutant à un film beau et creux. Encore plus quand ça ressemble fort à une mauvaise copie… Préférez Signs, c’est un film publicitaire, rien de très extraordinaire, mais très bien foutu et quand même un niveau au-dessus. Quand je pense que Paperman a décroché en 2013 l’oscar du meilleur film d’animation… Je vais devoir me rendre à l’évidence, je suis définitivement un parfait béotien (en ces heures où il nous faut être solidaires avec le peuple grec).