Les épices lui montent au nez
Aborder le monde des rêves, c'était l'ambition de ce film. La particularité d'un rêve, c'est de n'avoir aucun sens ni la moindre cohérence. Satoshi Kon l'a bien compris. Ce film enchaine des scènes toutes plus absurdes les unes que les autres pour finalement virer au malsain. Dans le film, les héros ont découvert un moyen de se rendre dans les rêves et d'y vivre toutes sortes d'aventures et c'est là le seul point fort de ce film, un scénario complexe et réfléchit. Se perdre dans un rêve, confondre rêve et réalité, peut-on exploiter le monde des rêves comme une attraction lucrative ? ou doit-on conserver intact le seul endroit ou l'on peu échapper a la dure réalité ?
tant d'idées qui selon moi sont trop mal exploitées à tel point qu'a la fin du film, on ne sait même plus si les héros sont dans un rêve ou dans la réalité.
Pour faire un bon film selon moi, en plus d'un bon scénario, il faut des personnages auxquels on s’attache. Ici ce n'est pas vraiment les cas : on ne peut pas faire plus ridicule niveau héros de film. Que ce soit le boulimique de trois tonnes en sueur tellement il bouffe ou la rousse qui a laissé son charisme chez elle (je sais pas si on peu parler de charisme pour un personnage d’animé, mais vous me comprenez ^^). En passant par le flic... qui sert à rien en fait ! Et je ne parle pas du méchant de l'histoire, le type qui sert à rien de tout le film, qui apparaît deux ou trois fois et à qui on ne prête pas la moindre attention et qui soudainement se prend pour Godzilla a la fin. Le pire, c'est qu'il défend une bonne cause, protéger le monde des rêves pour qu'il ne devienne pas un parc d’attractions, mais franchement, on n'a pas envie de l’apprécier ce bonhomme....
Bref, je ne comprends pas l’engouement pour ce film, mais au risque de me faire des ennemis je le dis : restez sur du Miyazaki, au moins vous ne serez pas déçu.