J'aime beaucoup Diablo Cody, dans tous ses défauts. Mais Paradise bascule dans la sphère de la médiocrité ultime : sa première réalisation sera son nanar à elle.
Les dialogues frisent les ras-des-pâquerettes des téléfilms de M6. Les rebondissements sont plus téléphonés qu'une copie d'expression écrite de CM2. Tout est expliqué sans subtilité. Pourquoi avoir mis une voix-off ? Julianne Hough n'arrive pas à rattraper son rôle. Russell Brand est sympa mais pas crédible pour un sou. Octavia Spencer joue toujours aussi bien, mais le scénario est loin d'être à la hauteur. La fin est bien entendue à pleurer (spoil : "pour moi le Paradis, c'est ici").
Je mets 3 pour le concept du "magical negro", parfaite grammaire cinématographique.