Sans quoi, j'avais aussi
Vous voyez, ce film de SF à la mise en scène banale à mourir, qui est pile entre le manque criant de moyens qui déclenche l’inventivité et le surplus qui garantit au moins des effets décents, un jeu...
le 3 mai 2016
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Vous voyez, ce film de SF à la mise en scène banale à mourir, qui est pile entre le manque criant de moyens qui déclenche l’inventivité et le surplus qui garantit au moins des effets décents, un jeu d’acteurs affreux, une écriture qui surpasse en médiocrité le précédemment cité jeu d’acteur, le tout mis en musique par les fonds de tiroir jamais utilisés des compositions pour agression sexuelle en ré mineur des pires épisodes des Experts ?
Vous voyez ?
Voiiiiiiilààààà.
C’est celui là.
Sans quoi, j’avais aussi :
Dans tous les dialogues, dans toutes les scènes, dans le film en son intégralité, rien ne surprend, la création est réduite à son degré zéro. Le spectateur suit le film avec le fardeau du sentiment de déjà vu. Mais… ça voudrait donc dire que…
OH MON DIEU
PARADOX
Sans quoi, j’avais aussi :
J’aimerais revenir 80 minutes dans le passé pour me dire de ne pas voir ce film.
Sans quoi, j’avais aussi :
Quelque part entre le microcosme social de Sunshine et ses interfaces léchées, l’action maligne de Predestination, la rêverie scientifico-humaniste d'Interstellar et la philosophie technologiste d'Ex Machina, Paradox est un chef d’œuvre qui rédéfinira les codes de la science-fiction pour les décennies à venir. On parle déjà d’une tétralogie réalisée conjointement par David Fincher, Gus Van Sant, George Miller et Thomas Sorriaux.
Sans quoi, j’avais aussi :
Pour votre plus grand plaisir, si vous voulez rire sans pleurer* :
*Timecodes non contractuels, sur le player de Netflix on voit pas très bien.
Sans quoi, j’avais aussi :
Plus sérieusement, alors que le voyage dans le temps me ait perdre toute objectivité sur un film, de la même manière que les pouvoirs télékinétiques, Paradox réussit l'exploit de posséder tellement d'horreurs et de vanité qu'on en oublie l'essence même du film. Et franchement, se foutre d'un tel fantasme SF, dans un film qui se veut construit autour du procédé lui-même, c'est balaise.
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Créée
le 3 mai 2016
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