Le vide.
L'infini.
Le rien.
C'est ce qui vous attend dans ce Paranormal Activity 4.
Ah ! J'allais oublier. Il y a un jeune con qui fantasme sur sa copine, un beauf avachi dans son canapé qui rote, une blonde prépubère et deux sales mômes que tu as envie de baffer dès qu'ils apparaissent à l'écran. Il y aussi ces plans interminables d'un salon en lumière verte. Toujours le même plan fixe car il faut faire des économies. Y'a que le timecode qui change.
Bref, de quoi se crever les yeux de dépit ou pousser Hitchcock à faire un saut de carpe dans sa tombe... Ou son urne, je ne connais pas ses dernières volontés.
On pourra dire ce qu'on veut d'Oren Peli, mais lui, au moins, savait installer un semblant d'ambiance et n'emmerdait pas son spectateur au bout d'une demi-heure.
Paranormal Activity 4, ça sent le rance, comme dans un bric à brac d'Emmaüs. Sauf que là, tu ne peux même pas t'acheter une bonne conscience en te disant que t'aides les pauvres.
Behind_the_Mask, footage de gueule.